Nos Gens 7 – Charles Leusche

À la fin de chaque mois, vous pouvez lire une nouvelle édition de «Nos gens» dans laquelle nous rapportons des histoires intéressantes du secteur du froid et de la climatisation.

Dans cette édition de Nos Gens, vous ferez connaissance avec Charles Leusche. Un électromécanicien avec beaucoup d’expérience dans le secteur de la réfrigération, joueur de golf et membre de Frixis. 

 

 

Bonjour Charles, vous êtes un électromécanicien avec beaucoup d’expérience dans le secteur de la réfrigération, joueur de golf et membre de Frixis. Pouvez-vous vous présenter ? 

Je suis Charles Leusche, j’ai 59 ans et je suis en couple avec Fabienne. J’ai un fils qui a fêté ses 18 ans cette année. Il y a de cela 4 ans, j’ai découvert le Golf un peu par la force des choses. En effet, pour ma santé il faut que je fasse de l’exercice mais marcher pour marcher ne me tente pas, courir encore moins et la région ou je vis n’est pas suffisamment plate pour faire du vélo. Donc en jouant au Golf, je joins l’utile à l’agréable. C’est d’ailleurs un peu ma philosophie de vie (Je parle de joindre l’utile à l’agréable). Rien de tel que de partir en week-end dans des lieux d’exception pour prendre l’air en parcourant un 18 trous. 

Au début de 2021 j’ai eu, suite à une perte d’emploi, l’opportunité de reprendre la société TECNIGEL. Une PME active dans la sidérurgique du bassin liégeois, le tertiaire et les particuliers dans le domaine de la climatisation, des HVAC et de la réfrigération. Domaines dans lesquels je suis actif depuis près de 30 ans maintenant. 

Technicien de formation (électromécanique) avec de l’expérience dans la force navale, à la Sabena, chez Belgian Shell Industrie, dans des PME de climatisation à Bruxelles, au Luxembourg et à Liège ; c’est tout naturellement qu’à une époque, je n’ai pas hésité à me lancer dans ces domaines. 

La FN, la Sabena et Shell m’ont permis de développer mes connaissances techniques mes langues et de faire des voyages. Les voyages forment la jeunesse, il n’y a rien de plus vrai. Shell, et les PME, m’ont fait développer la partie commerciale du travail. C’est la partie qui me plait le plus, du fait du contact avec les clients. C’est à chaque fois un nouveau défi qui m’attend avec une partie de pédagogie lorsque j’arrive chez des personnes qui sont souvent (parfois) à l’écoute pour en apprendre d’avantage et qui apprécient les conseils et directions à prendre. 


Quelle activité consacrez-vous, en moyenne, le plus de votre temps de travail ? (p.ex. des conseils, des installations, …) 

Pour moi, une journée commence à 6 heures. J’arrive au bureau entre 7h00 et 7h30 et nous commençons par discuter et expliquer les travaux avec mes collaborateurs techniciens et mon assistante et c’est parti pour la journée. Les techniciens partent pour leurs tâches d’entretien ou de montage. J’assure le suivi des offres, des commandes, etc. Bref, l'administration d'une PME avec la collaboration d'une assistante efficace et compétente. Je prends les rendez-vous et je visite des clients ou des prospects. 

Il n'y a pas vraiment de journée type car dans une petite organisation comme la nôtre, tout le monde doit être polyvalent. C'est ça qui est intéressant, vous ne vous ennuyez jamais. On s’adapte aux besoins des clients et comme ils ont chacun leurs objectifs et attentes individuels, je m’efforce de mettre tout en œuvre avec nos équipes afin de veiller à leur entière satisfaction. 

 

Comment vous êtes-vous retrouvé dans la réfrigération ? 

J’aurais tendance à dire : un peu par hasard. 

En effet, après avoir passé 4 ans à travailler dans le domaine de l’aviation (réacteurs et mécanique aéronautique), on m’a proposé le poste de responsable HVAC pour les bâtiments Sabena à l’aéroport de Zaventem. 

Vous n’imaginez pas toutes les techniques qu’on rencontre dans ces bâtiments. Cela va depuis des sous-stations (chaud ou froid), les gros refroidisseurs (chillers) de plus de 500kw, des groupes de traitement d’air énormes, des climatisations murales, en passant par les cabines de peinture, les salles informatiques, des cuisines et ainsi de suite. Pour les curieux de la technique, c’est le paradis. 

Après la Sabena, que j’ai quitté 6 mois avant la faillite, je me suis retrouvé dans le domaine de la lubrification industrielle chez Be Shell. Là aussi, la réfrigération n’était pas loin. Puisque la plupart des clients était dans l’agro-alimentaire. 

J’ai quitté la grosse industrie pour vendre de la climatisation à Bruxelles et dans les environs. J’avais donc le doigt pris dans l’engrenage et, depuis lors, je n’ai plus quitté le domaine de la climatisation et de la réfrigération. 

Avant de reprendre TECNIGEL, j’étais chargé d’affaires puis gestionnaire dans une société de réfrigération « pure », un domaine vaste et varié. Je me souviens encore du jour où je me suis présenté, j’ai dit au directeur de l’époque que je n’étais pas spécialiste frigoriste, mais un bon généraliste. Il m’a répondu : « Te tracasses pas, je suis certain que ça ira ! ». Il ne croyait pas si bien dire, car en huit ans dans cette société, j’en ai appris énormément à ses côtés. 

Après avoir quitté cette société en question, la reprise de TECNIGEL a été un nouveau défi qu’il a fallu relever. En effet, à 59 ans, devenir indépendant pour la première fois ce n’est pas aussi évident qu’il n’y parait mais, maintenant, je me dis parfois que j’aurais dû le faire depuis longtemps. 

Avec l’expérience acquise tout au long de ma carrière, je peux appliquer différentes compétences que j’ai apprises. Je pense au fonctionnement de l’entreprise, aux relations internes et externes, à la gestion des ressources humaines et au management. J’ai beaucoup appris de mes erreurs. 

  

Comment avez-vous rencontré Frixis ? 

Je connaissais Frixis à l’époque d’UBF-ACA, depuis les années 2000, mais les infos et réunions étaient réservées à mes directeurs de l’époque. 

Puis un jour, une place s’est libérée pour la soirée annuelle près de Bruxelles et j’y suis allé en compagnie de mon manager. J’ai pu, naturellement, rencontrer des gens que je connaissais mais aussi bénéficier de nouvelles rencontres intéressantes ainsi que d’informations pertinentes. 

Depuis, grâce aux newsletters et aux publications régulières, je me tiens informé en permanence des nouvelles règlementations etc. 

 

Pourquoi est-il important pour vous d’être un membre de Frixis ? 

Premièrement, les soirées annuelles sont une formidable occasion de nouer de nouveaux contacts et d’agrandir son réseau, de revoir des personnes qu’on n’a pas le temps de voir durant l’année car tout le monde est toujours très occupé.  

D’autre part Frixis est là pour rassembler les informations et publier les règles que chacun dans son coin n’a pas toujours le temps de (re)chercher. 

  

Pourquoi le recommanderiez-vous à d'autres acteurs du secteur ? 

Frixis est l'organisation idéale pour permettre aux représentants du secteur d’agrandir leur réseau et de rester informés en permanence des changements et adaptations des réglementations. 

 

Charles, un grand merci pour votre temps. On retiendra que le secteur de la réfrigération est très diversifié et offre beaucoup de possibilités et qu'être membre de Frixis en vaut définitivement la peine. 

  

Vous avez une histoire inspirante, une expérience intéressante ou un projet spécial que vous aimeriez partager ?  Nous serions ravis d'en savoir plus ! Contactez-nous à l'adresse info@frixis.be ou au numéro 02/215 18 34. 

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