À la fin de chaque mois, vous pouvez lire une nouvelle édition de « Nos gens » dans laquelle nous rapportons des histoires intéressantes du secteur du froid et de la climatisation.
Thibaud Grommet est un jeune technicien frigoriste qui a été élevé avec une passion pour la technologie de la réfrigération. La nouvelle génération de notre industrie est là et avec beaucoup d'enthousiasme !
- Bonjour Thibaud, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Grommet Thibaud. Je suis né en 1997. Mon passe-temps le plus courant est de bricoler un peu de tout, aider les copains à rénover leur maison jusqu’à réparer des frigos dans l’entreprise familiale.
J’ai fait un gradua en automation et robotique. Je l’ai réalisé en alternance (Moitié entreprise, moitié sur les bancs d’école). Lors de mon gradua, j’ai travaillé pour la société Ervac pendant 3 ans. L'entreprise était très connue au niveau de la régulation industrielle.
En 2020, j’ai commencé à travailler dans l’entreprise familiale en tant que technicien frigoriste. Je me suis directement dirigé davantage vers les réfrigérations plus que vers la climatisation.
- Que fait la société Grommet et quelle est votre fonction ?
La société Grommet est spécialisée dans la climatisation résidentielle et professionnelle, secteur tertiaire principalement. Nous plaçons des appareils de climatisation, des chauffages sols, des pompes à chaleurs etc. Nous nous sommes aussi spécialisés dans la réfrigération, donc les chambres froides, les comptoirs frigos, etc. Ainsi que dans les caves à vins, tant pour le particulier que pour le professionnel. Nous avons réalisé par mal d’hotel où des agences intérim, des magasins de vêtements ou de chocolat, par exemple ;
Au sein de l’entreprise, je gère maintenant toute la partie réfrigération, frigo et cave à vins.
Je m’occupe des remises de prix, des dépannages et du placement d’équipements.
- Vous êtes un jeune technicien frigoriste enthousiaste. Comment avez-vous vécu votre formation et vos premiers pas dans le secteur ? Qu'est-ce qui vous a plu ? Qu'avez-vous trouvé difficile ?
J’ai eu la chance de faire mes premiers pas dans l’atelier de mon grand-père qui a fondé la société il y a 50 ans. Grace a cela, j’ai pu depuis mon plus jeune âge démonter et bricoler tout ce qui était hors service. Quelques années plus tard, après avoir appris toutes les bases théoriques, lorsque je me suis lancé sur mes premiers dépannages, le plus compliqué était de savoir par où commencer.
La meilleure formation pour devenir un bon dépanneur est la débrouillardise ainsi que d’avoir un bon soutien téléphonique pour se diriger sur la bonne piste. Ce n’est pas toujours facile, et parfois pas toujours agréable, mais c’est la meilleure façon d’apprendre et c’est aussi très jouissif d’y arriver par ses propres moyens, in fine.
- Recommanderiez-vous la profession ? Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients ?
Evidemment. C’est un métier très polyvalent car deux dépannages ne seront jamais les mêmes. Chaque journée est différente et demande de la réflexion. Nous sommes valorisés par le client qui sans nous verrait sa marchandise partir à la poubelle. Le plus gros inconvénient est la disponibilité : un problème peut venir à tout moment et ne va pas attendre qu’on ait fini notre weekend. Il faut donc être disponible 7j/7, ce qui n’est pas toujours évident. Mais si la passion est là, l’envie d’apprendre et d’évoluer, cet inconvénient est rapidement compensé par le plaisir du travail.
- Comment avez-vous rencontré Frixis ? pourquoi est-ce important ?
Nous sommes depuis des années membres de l’UBF et puis maintenant de Frixis, après le changement de nom. Il est important pour nous de faire partie d’une fédération, d’être soutenu et aidé par un groupement d’entrepreneurs qui se tient à jour notamment sur l’actualité et la législation en termes de fluide frigorifique, qui est perpétuellement en évolution.
La formation, l’information, l’aide aux projets est pour nous important, et c’est ce que nous attendons de Frixis.
Thibaud, merci pour cet entretien ! Nous rappelons que le metier d’un frigoriste n’est pas toujours simple mais si la passion est là, l’envie d’apprendre et d’évoluer, cet inconvénient est rapidement compensé par le plaisir du travail.
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